Les autorités malgaches affirment que l’enquête sur le double assassinat de Français de Sainte-Marie avance. La France a officiellement proposé son aide dans ce dossier.
Hier, le parquet de Paris s’est saisi du dossier du double assassinat de Français sur l’île malgache de Sainte-Marie survenu dimanche. La France pourrait donc dépêcher très rapidement des techniciens de police scientifique et prendre en charge l’autopsie des corps, mais il faut que les autorités malgaches donnent leur accord. L’enquête ouverte pour assassinat avance, selon les autorités.
Différents responsables malgaches de la justice, de la police et de la gendarmerie interrogés par RFI confirment qu’un Français fait partie des sept personnes, deux femmes et cinq hommes, placés en garde à vue dans l’affaire du double assassinat de Français de Sainte-Marie. Cinq d’entre eux résident à Sainte-Marie, les deux autres viennent de Toamasina. Pour le moment, seules les quatre personnes qui étaient en boite de nuit le soir du meurtre ont été auditionnées.
Selon le procureur de la République, le Français en garde à vue dans l’affaire du double meurtre de Français de Sainte-Marie aurait une vingtaine d’années. Il réside dans l’île depuis quelque temps déjà et travaillait en tant qu’animateur de club de plongée. La presse malgache affirme que le jeune homme était l’ex-petit ami de la victime, et qu’il aurait envoyé plusieurs SMS dans la semaine qui précède le drame. Mais il est cependant impossible de vérifier ces affirmations, car la loi du silence et le secret de l’instruction règnent autour de cette affaire.
En attendant la contribution de la partie française dans cette affaire du double meurtre de Français à Sainte-Marie, la police et la gendarmerie nationales malgaches mènent une enquête mixte. "Nous sommes en pleine phase de l’enquête qu’il serait encore trop tôt de faire une conclusion hâtive", a déclaré un porte-parole de la gendarmerie malgache. Selon le secrétaire d’État à la gendarmerie (SEG), le général Didier Paza, dont les propos sont cités par le site la-depeche.info, il y a plusieurs hypothèses. "Mais une affaire de jalousie a été souvent évoquée après que les malheureux venaient de passer la soirée dans une discothèque. Puisque l’affaire est si délicate, il n’est pas exclu que nous allions personnellement participer dans l’enquête", confie-t-il au site la-depeche.info.