Une sexagénaire retraitée de France a été violée et tuée pour ses devises à peine de retour à Madagascar. Son chauffeur a été désigné comme le responsable de ce meurtre.
Marie Jeannette, une femme de soixante-neuf ans vient d’être tuée dans des conditions atroces. Les autorités locales avaient découvert son corps étranglé et violé la semaine dernière, aux alentours de minuit sur la nationale 1, relate L’Express de Madagascar. Son chauffeur a été reconnu coupable de ce meurtre. C’est d’ailleurs ce dernier qui a conduit les gendarmes de la Section des Recherches Criminelles jusqu’à l’endroit où il a abandonné le cadavre. Selon les autorités locales qui se sont saisis de l’affaire, Marie Jeannette avait été accueillie par son chauffeur à l’aéroport d’Ivato. Retraitée en France, la jeune femme était revenue à Madagascar avec ses devises, soit trois mille euros qu’elle perçoit tous les six mois.
Suite aux interrogations pressantes des enquêteurs, le chauffeur a finalement tout révélé de son plan machiavélique. Le butin du crime a également été retrouvé avec au total, près de 1,38 millions d’ariary ainsi que deux mille quatre cent euros en devises. Le prévenu les avait cachés chez sa petite amie résidant à Tananarive, la capitale de la Grande Île.
"Des traces de viol sont relevées sur la dépouille de la femme. Son cou porte de surcroît, des marques de strangulation. Après en avoir fini avec elle, son bourreau l’a laissée pour morte dans les broussailles puis a pris le volant de la Peugeot 405 en emportant avec lui le sac contenant tout l’argent. Après le double crime, il a fait demi-tour pour revenir à Tana, afin de cacher son butin. C’est seulement après qu’il a repris la route pour Miarinarivo", rapporte un gendarme principal hors classe qui a diligenté les recherches.
D’après les explications de la source, le chauffeur est allé retrouver la famille de la victime et avait inventé une histoire montée de toutes pièces. Dans ses premières déclarations, il avait dit que sa patronne avait été enlevée par un gang armé qui les aurait pris en filature avec une Land Rover. Dubitatifs sur ces explications, la famille a tout de même déposé une plainte à la SRC et le criminel s’est fait coincer le jour même. Livré devant le parquet le 13 juillet, il a été immédiatement envoyé à la prison de Tsiafahy en détention préventive.