Les passages de cyclones annuels ravagent Madagascar.
Le site French.china.org.cn rapporte qu’après le passage de la tempête tropicale Chedza à Madagascar vers la fin de la semaine passée, à peu près 25% de la culture rizicole malgache ont été endommagés, a affirmé mercredi le président de la Plateforme de concertation pour le pilotage de la filière Riz, Andriambololonirina Rakotovao. Le riz étant l’aliment de base des Malgaches, la moindre péripétie climatique qui se répercute sur la production rizicole est aussitôt ressentie. Pour combler le manque, l’Etat importe la quantité insuffisante.
Le président de la plateforme dit que ce chiffre n’est que relatif. En effet, puisque c’est la saison des cyclones, il est possible que la perte aille au-delà des 30%. M. Rakotovao a cependant insisté que Madagascar a tout à fait la capacité d’atteindre son autosuffisance en riz. "Les cultures de contre-saison peuvent largement pallier la diminution provisoire de la production locale qui est estimée à environ 20%", a-t-il dit.
Le technicien a révélé que la production rizicole nationale a augmenté de 15%, c’est-à-dire 5 millions contre 4,5 millions de tonnes de riz en 2013. Grâce à la production de l’année dernière, les stocks disponibles constituent "un trésor de guerre pour 2015", estime-t-il.
Dans la Grande île, les régions de Sofia (nord-ouest) et de l’Alaotra Mangoro (nord-est) sont les principaux greniers à riz. La consommation annuelle moyenne de riz par personne est de 130 kg.