La Grande île est renommée pour la richesse de sa biodiversité, dont la plupart est endémique au pays. Elle est observée en raison de la recrudescence des exploitations illégales de bois précieux.
Hier, lors de l’atelier de validation de la stratégie nationale de l’information et de la communication environnementale rapporté par le quotidien Midi Madagasikara aujourd’hui, Marcellin Rabenatoandro, le secrétaire général du ministère malgache de l’Environnement a déclaré : "La Grande île se trouve au deuxième rang au niveau mondial en matière de biodiversité. Mais cette richesse nécessite une meilleure protection et conservation. L’insuffisance en informations et en statistiques relatives au secteur de l’environnement constitue un handicap majeur pour ce faire".
La destruction massive de l’habitat de la faune endémique de Madagascar n’est plus une nouveauté, surtout après la crise politique de 2009. L’augmentation effrénée des surfaces défrichées pour les cultures sur brûlis, de même que les feux de brousse pour l’élevage bovin extensif ont également des conséquences catastrophiques sur l’environnement. L’office national du Tourisme, en écho au secteur privé, a de nouveau tiré la sonnette d’alarme, hier, en interpellant les autorités sur ce drame quotidien.
Pour faire face à cet état des choses, la mise en œuvre d’une stratégie nationale de l’information et de la communication environnementale pour un développement durable s’était imposé comme une évidence. "Ce document sera soumis au Conseil du gouvernement après validation", poursuit Marcellin Rabeanatoandro. Les processus d’élaboration du 6e rapport sur l’avenir de l’environnement mondial et du rapport sur l’avenir de l’environnement de Madagascar ont été discutés dans le cadre de cet atelier.