Le FMI est d’un avis mitigé sur le chemin que suit Madagascar. Son constat rejoint ceux d’autres organismes internationaux tels que la Banque mondiale ou l’OCDE.
Selon le Fond monétaire international (FMI) : ‘’Neuf pays n’ont pas beaucoup progressé et six ont en fait régressé (Côte d’Ivoire, Erythrée, Madagascar, Malawi, Mali et Zimbabwe)’’. Le rapport de cette institution de Brettonwoods est rapporté par les colonnes de La Gazette de la Grande île.
En fait, ce n’est qu’une réitération de la conclusion d’autres organismes internationaux. La Banque mondiale a annoncé en juillet 2013 que ‘’Ces pays connaissent des taux de pauvreté élevés et se sont souvent pris dans des cercles vicieux qui mêlent instabilité politique ou conflit, sous-développement et manque de moyens’’. Il en est de même pour l’avis de la Direction de la coopération pour le développement (CAD) et l’Organisation de coopération et développement économique (OCDE).
L’état de pauvreté n’est pas une fatalité rassure le FMI. Les perspectives meilleures existent, à l’instar de ce qu’il avance pour l’Afrique subsaharienne : ‘’Pour sortir de la fragilité, les pays concernés doivent agir de manière ordonné en définissant bien leur priorité, à savoir parvenir à un règlement politique et améliorer suffisamment la situation économique pour empêcher l’instabilité, avoir à leur tête des gouvernants compétents capable d’amener des réformes centrées sur l’amélioration de la gouvernance et de la transparence.’’
A l’avis du FMI, Madagascar serait loin de ces remèdes. Sa classe politique se perd dans une guéguerre politicienne interminable. Tout au long de l’année 2014, aucun signe de volonté pour la relance économique n’est perçu. Ce serait même le contraire que l’on observe.