Une enquête présentée par la PGDI 2 (Deuxième Programme de gouvernance et de développement Institutionnel) a révélé que 97% des malgaches ont déclaré que la transparence et la redevabilité sociale ne sont pas satisfaisantes de la bonne gouvernance.
La Banque Mondiale en partenariat avec le PGDI2 (Deuxième Programme de gouvernance et de développement Institutionnel) est à pied d’œuvre pour l’élaboration d’un projet visant à rétablir une bonne gouvernance à Madagascar et cela à travers des actions de Transparence et de Redevabilité Sociale.
Dans ce sens, une enquête effectuée dans les 22 régions de Madagascar a révélé que 58 % des citoyens estiment que la communication faite par l’Etat, concernant les exploitations minières est inadéquate, 21% pensent que cette communication existe mais est insuffisante.
Par ailleurs, les interrogés affirment que « Seuls les quelques employés embauchés bénéficient de ces projets miniers. On parle d’infrastructures et d’effets d’entraînement, mais il faut croire que ce ne sont que de piètres avantages, par rapport aux richesses exploitées ». Pire encore, ils s’estiment "pillés", comme le relate Midi Madagascar.
Par ailleurs, une étude de l’ONG SAHA a permis de révéler qu’il y a eu une prise de conscience collective auprès de la population de Vakinakaratra et d’Alaotra Mangoro (Centre de Madagascar) quant à l’exploitation des ressources minérales. Cependant, 97 % estiment qu’il y a un manque de communication de la part du gouvernement et que l’objectif n’est pas encore atteint dans le domaine de la transparence et de redevabilité sociale.