Les relations diplomatiques entre la France et les Comores ne sont pas au beau fixe sur la question de Mayotte. "Avant la fin de l’été nous trouverons une solution", a déclaré le ministre comorien des affaires étrangères.
En début d’année, le 101ème département français est passé par une longue crise d’un mois, déclenchant un imbroglio diplomatique entre la France et l’Union des Comores. Le sort de Mayotte et de ses migrants pèse sur la diplomatie française.
Comme l’Europe en Méditerranée, la France tente d’empêcher l’arrivée des migrants comoriens : une feuille de route avait été signée en septembre 2017 mais le refus récent de l’Union des Comores de recevoir les navires refoulés est une difficulté de plus pour le gouvernement français. En réplique l’ambassade de France en Union des Comores n’a plus délivré de visas Schengen aux ressortissants comoriens. Souef Mohamed El Amine, ministre des Affaires étrangères, a indiqué à la presse comorienne que malgré la tension, "les négociations entre Paris et Moroni se poursuivent dans un cadre bilatéral avec l’espoir d’aboutir à un accord avant la fin de l’été". "Une nouvelle feuille de route est en train d’être élaborée", a-t-il renchérit.
Conséquence de ce conflit social, des étudiants et des malades bloqués. Ces derniers souhaitent en effet effectué des soins à Mayotte, à La Réunion ou en France Hexagonale. Mais cette situation sera prochainement "débloquée". Souef Mohamed El Amine a expliqué que la France serait disposée à des compromis quant aux dossiers de demande de visas de ces personnes. De l’autre côté, Mayotte s’oppose à tout accord impliquant la vie sociale et économique de leur île sans une consultation des élus locaux.