La première journée "ville morte" a été largement suivie ce lundi 10 octobre dans la capitale comorienne Moroni.
Commerces et boulangeries fermés, rues quasi-désertes et marchés en rupture d’approvisionnement... la ville de Moroni tournait au ralenti ce lundi suite à l’appel lancé vendredi par l’Organisation patronale des Comores (Opaco), la Fédération des consommateurs comoriens (FCC) et le Syndicat des transporteurs Wusukani Wa Massiwa pour protester contre la hausse des prix des carburants imposée récemment par le gouvernement, soit une augmentation de +8% pour l’essence et 10% pour le gazole.
Les Comoriens jugent cette " hausse injustifiée ", et une deuxième journée ville morte est prévue demain sauf changement de dernière heure.