A six semaines du référendum pour changer la Constitution des Comores, Ahmed Saïd Djaffar se désolidarise du président Azali.
Ahmed Saïd Djaffar, le premier vice-président des Comores a fait comprendre, dimanche, qu’il n’adhère pas à la politique du président Azali Assoumani. Clairement, par rapport au référendum, prévu en juillet prochain visant à changer la Constitution des Comores, le vice-président a déclaré que ce projet n’engage que le président.
Pour justifier sa position, il a confié que ce référendum est illégal depuis que la Cour suprême est provisoirement investie des compétences de la Cour constitutionnelle.
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Pour rappel, ce transfert de compétences entre la Cour suprême et la Cour constitutionnelle a eu lieu, il y a deux mois, à la suite de la publication du décret énoncé par le chef d’Etat comorien.
Ahmed Saïd Djaffar a expliqué que l’application de cette mesure enfreint la loi, car ceci correspond à la ‘suspension de l’arbitre de tout processus électoral’. De son côté, l’opposition se félicite que le vice-président comorien se positionne contre ‘la dérive dangereuse du pouvoir’.
Source : rfi.fr
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