Le référendum constitutionnel aux Comores est prévu le 30 juillet prochain. Lors d’un discours pour la célébration du 43e anniversaire de l’indépendance des Comores, le chef de l’État a évoqué les quelques contenus de cette réforme.
Cette révision constitutionnelle comorienne aborde plusieurs points à savoir le maintien d’une présidence tournante renforcée, la réduction des institutions et des dépenses de fonctionnement de l’Etat et des îles, l’autonomie des îles, ou encore l’uniformisation de la fonction publique, etc.
"C’est un projet politique basé sur la mise en œuvre d’un programme pluriannuel de redressement, accompagné d’une révision constitutionnelle afin de soutenir le développement, et réaliser l’émergence de notre pays", a évoqué le président de la République lors d’une garden-party après la parade militaire à la place de l’indépendance.
Azali Assoumani a parlé de plusieurs points dans la réforme, à savoir la transmission à la Justice des dossiers de détournement, la lutte contre la corruption en mettant en place l’Inspection générale de l’État (IGE), la diminution des prix à la consommation, la création des emplois, la revalorisation des départs à la retraire, le recrutement des nouveaux agents par concours, l’unification de la Fonction publique, etc.
"Comme vous pouvez le constater, les défis à relever sont multiples et complexes. Nous devrons sans plus tarder engager les efforts nécessaires, pour surmonter ensemble les obstacles, et dégager les moyens indispensables pour construire un pays de paix, stable, prospère, et émergent, d’ici 2030", a-t-il déclaré.
Le président de la République a critiqué certaines personnes qui poussent à limiter le débat sur le blocage du fonctionnement de la Cour Constitutionnelle, au lieu d’examiner le contenu des propositions formulées par ce projet.
"Rappelant qu’en 42 ans d’indépendance, notre État a fonctionné pendant plus de 25 ans sans Cour Constitutionnelle", avait argumenté le chef de l’État sur sa décision de transférer les compétences de la Cour Constitutionnelle à la Cour suprême.
>> À lire aussi : Comores : "Référendum maintenu" malgré l’interdiction de l’Union Africaine
(Source : lagazettedescomores)