Dans une interview accordée à RFI, le président comorien Azali Assoumani a évoqué certains sujets importants à l’ouverture des Assises nationales qui s’ouvrent ce lundi, à Moroni. L’enjeu de cette réunion est de dresser le bilan des 42 ans d’indépendance des Comores.
Plusieurs envoyés spéciaux de l’Union africaine et de l’ONU assisteront aux assises nationales aux Comores qui s’ouvriront ce lundi 5 février. Cette réunion a pour but de faire le bilan sur les 42 ans d’indépendance des Comores. Certains opposants seront toutefois absents, mais le président comorien estime que c’est acceptable.
Interrogé par un envoyé spécial de RFI, Azali Assoumani devait répondre sur certains sujets sérieux. Parmi eux figure la recrudescence des violences policières après une tentative de rassemblement improvisé. A ce sujet, le dirigeant comorien explique qu’il ne fait qu’appliquer la loi : aucune réunion politique dans une place publique sauf en cas d’élection. "Par contre, dans les lieux privés on n’a jamais empêché quelqu’un", a-t-il déclaré. Il a toutefois salué les actions de l’armée qui a montré le bon exemple. En ce qui concerne le trafic de faux passeports démantelé par les députés, le président des Comores parle d’une enquête menée de façon autonome. "Moi-même j’ai été entendu, maintenant la suite à donner c’est à eux", a-t-il confié.
Azali Assoumani a surtout évoqué les priorités pour les Comores. "Les Comoriens ont voté pour avoir de l’éclairage, pour avoir des routes", a-t-il insisté avant de souligner que c’est la priorité. Dans le cadre des Assises, le président des Comores a insisté sur les audits qui, selon lui, représentent un problème complexe. Il dénonce entre autres la naturalisation alors qu’il a été question de situation économique. Le président comorien évoque avant tout un problème juridique.
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