Le Comité de Défense des Intérêts de Mayotte ou CODIM a publié un communiqué intitulé "Le CODIM en vrai."
Par le biais de "Le CODIM en vrai", le Comité de Défense des Intérêts de Mayotte ou CODIM cherche notamment à réagir au discours prononcé par le président du Tribunal sur l’affaire "décasage".
Le Comité avoue reconnaitre la légitimité des initiatives et actions des associations humanitaires et de la justice sans pour autant les approuver. Il les juge légitimes certes mais les condamne car inadaptées au contexte mahorais.
A titre de rappel, un procès sur l’affaire de décasage s’est tenu il y a dix jours dont le verdict tombera le 26 avril prochain. Il s’agissait de trancher sur le délogement "brutal" d’une famille en situation régulière, rapporte mayotte.orange.fr.
Dans Le CODIM en vrai, le Comité critique la Justice en déclarant qu’il s’agirait d’un "Tribunal qui veut condamner ou a condamné (ceux et celles) pour s’être prétendument fait justice eux-mêmes."
Le Comité de Défense des Intérêts de Mayotte ou CODIM n’était pas non plus tendre avec les associations humanitaires dans son communiqué.
Selon le Comité, les associations ne constituent qu’une "défense sournoise du crédo de l’appartenance de Mayotte à l’ensemble comorien, prétextant nos similitudes. Comme si les Suisses francophones étaient des Français, (…) comme si les Lorrains ou les Alsaciens en apparence très germaniques, étaient des Allemands."
Le CODIM reproche aux associations de ne pas prendre la défense des exclus lors des décasages alors qu’une de leurs luttes n’est autre que celle de défendre les droits de l’homme.
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