Le président comorien Azali Assoumani a évoqué le problème de Mayotte lors de son discours à la 71e assemblée générale des Nations-Unies. Il a mis en avant les difficultés que rencontrent les familles pour garder des liens.
Le président comorien Azali Assoumani, élu en avril dernier, s’est prononcé à la tribune des Nations-Unies, à New York, le 23 septembre dernier. Il a évoqué le problème posé par Mayotte à ses homologues en mettant en avant le quotidien des familles comoriennes, mais également mahoraises. "Des déplacements difficiles pour simplement visiter la famille, assister à un mariage ou un enterrement, et qui se transforment parfois en drames causant des centaines de morts chaque année dans le bras de mer entre Mayotte et les trois autres îles", a-t-il affirmé.
Azali Assoumani a rappelé que l’Indépendance des Comores a été reconnue par les Nations-Unies en 1975, mais que Mayotte est restée sous administration française. Il espère qu’avec le soutien des autres pays, une situation viable sera trouvée "en parfaite harmonie entre les Comores et la France, deux pays qui ont un contentieux, mais, qui sont pourtant restés, deux pays amis et partenaires de longue date". Azali Assoumani s’est dit convaincu que le dialogue initié avec le président français Jacques Chirac et poursuivi depuis par les gouvernements comoriens et français aboutira à une solution pour "ce contentieux désagréable".
Il prône un dialogue franc avec la France et surtout conforme au Droit International pour parvenir "à épargner aux jeunes générations de Français, de Comoriens et de Franco-Comoriens, une situation sans issue et les préserver, ainsi, de la radicalisation et de l’extrémisme, qui minent et déstabilisent de nombreuses régions du monde".
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