Le nouveau président des Comores est Azali Assoumani. Cet homme politique comorien a déjà dirigé l’archipel.
Azali Assoumani a été élu président de l’archipel des Comores. Il a remporté 40,98% des voix lors du 2e tour des élections présidentielles qui s’est tenu le 10 avril. Aujourd’hui âgé de 57 ans, ce militaire avait déjà dirigé les Comores entre 1999 et 2006. Il avait alors obtenu le pouvoir par la force.
Le candidat du pouvoir, Mohamed Ali Soilihi, dit Mamadou, n’a obtenu que 39,87 % des voix.
Le programme du nouveau président des Comores (dévoilé avant son élection)
Durant une entrevue qu’il a tenu avant son élection, Azali Assoumani a évoqué son programme, entre autres la question de la sécurité sur l’archipel comorien. Il a parlé d’une vulnérabilité dans ce domaine et qu’il faudrait redresser. Pour ce faire, ce nouveau président prône le respect de la démocratie et la mise en place d’un État de droit.
L’alternance politique serait aussi une solution, selon l’homme politique tout comme la lutte contre la corruption et la mise en place d’une justice fiable. En tout cas, il affirme que de nombreuses conditions devront être définies avant de pouvoir penser à une paix et à une stabilité dans le pays, rapporte le site habarizacomores.com.
Pour ce qui est de son programme politique, Azali Assoumani a mis en exergue l’autonomie énergétique des Comores. Il estime qu’un pays devrait avoir une source d’énergie nécessaire pour espérer un développement économique et pour attirer les investisseurs à s’installer dans l’archipel.
Il voudrait également renforcer la formation des Comoriens pour avoir une main-d’œuvre qualifiée et abondante. Les formations professionnelles réduiraient également le chômage, selon Azali Assoumani. L’homme politique propose par ailleurs de relancer l’économie en favorisant les secteurs pourvoyeurs de devises comme le tourisme. La pêche et l’agriculture seront également à redynamiser.
Azali Assoumani a aussi évoqué la place de la culture aux Comores tout comme celle de la femme. La question de la diplomatie comorienne et de la politique interne de l’archipel n’a pas été oubliée.
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