Les électeurs de l’archipel des Comores sont passés aux urnes ce dimanche pour élire leur président et leurs gouverneurs. Le dépouillement a été fait dans tout l’archipel malgré les incidents dans 2 îles.
Ce dimanche matin, les bureaux de vote ont été ouverts dès 7h dans l’archipel des Comores. Dans la capitale, Moroni, tout s’est passé dans le calme, pour ce deuxième tour des élections présidentielles aux Comores. La police était tout de même présente dans les centres, mais de manière discrète, selon le journal Le Point.
Des incidents à Anjouan
Sur l’île d’Anjouan, les électeurs auraient trouvé des urnes pré-remplies. Ils les ont cassées, rapporte RFI. Des représentants de l’un des vice-présidents du candidat du pouvoir Mohamed Ali Soilihi, et du candidat Azali Assoumani se sont interposés pour empêcher des électeurs de voter deux ou trois foi, relaye cette même source. Au final, des militaires sont intervenus. Il aura fallu des tirs de sommation pour le calme revienne et le vote se poursuive.
Des arrestations à Mohéli
Des partisans de Fazul, un candidat au poste de gouverneur, accusés de propagande électorale, ont été arrêtés. Ces individus déplorent que le parti au pouvoir utilise l’armée pour "favoriser son candidat".
Les 3 candidats en lice pour ce 2e tour des élections présidentielles aux Comores
Trois candidats sont en lice pour ce deuxième tour ; à savoir l’actuel vice-président, Mohamed Ali Soilihi, dit Mamadou, le gouverneur de l’île de la Grande-Comore, Mouigni Baraka et l’ancien chef de l’Etat, le colonel Azali Assoumani.