A cause de son bras de fer avec les autorités comoriennes d’Anjouan, la compagnie aérienne nationale des Comores, Inter Iles Air, est menacée de fermer ses portes.
Les compagnies aériennes de l’océan Indien semblent être en difficulté, à l’exception de l’Air Seychelles. Après celle de la Grande île, voilà qu’Inter Iles Air, la compagnie aérienne nationale des Comores, se trouve en mauvaise posture. Sommée par les autorités de régler des taxes internationales pour aller à Mayotte, elle est menacée de fermeture. Parce qu’une taxe de plus, avec celles qu’elle paie déjà au niveau national sur l’ensemble de l’archipel, ne serait plus viable.
Cette demande d’augmentation de tarifs est attribuée à la direction de l’aéroport comorien de l’île d’Anjouan et non par les autorités françaises. Elle est appuyée par un arrêté ministériel datant d’il y a trois ans et qui n’aurait jamais été respecté. En effet, la Constitution comorienne précise bien que l’archipel est composé de quatre îles dont Mayotte. Ce ne serait pourtant qu’un alibi pour instrumentaliser les différends entre Inter Iles Air et le directeur de l’aéroport d’Anjouan, soutenu par le ministère des Transports.
Le ministre de l’Intérieur a malgré tout indiqué que cet arrêté ministériel ne fera que sanctionner la population comorienne qui en a déjà été victime par le passé. Ce ministre, et non moins porte-parole du gouvernement comorien, indique que l’état fera le nécessaire pour mettre un terme à ce bras de fer. L’on a ainsi appris que les négociations sont en cours entre les deux parties. L’idée est alors de préserver près de 70 emplois et aussi la compagnie, la seule à assurer, l’évacuation sanitaire depuis les Comores.