Jusqu’ici, la présence d’hydrocarbures dans les fonds marins comoriens ne peut être certifiée. Il est trop tôt pour une confirmation, selon la société SP Offshore en charge de la prospection.
La société SP Offshore a remis mardi des documents sur la prospection pétrolière au Bureau géologique des Comores lors d’un comité de direction extraordinaire, rapporte RFI. Le calendrier des travaux et les requêtes du gouvernement comorien ont également été discutés.
Les travaux de lancement ont commencé en mars 2014 et le contrat initial avait été signé avec la société SP Petroleum qui n’a jamais été enregistrée aux Comores. Devant le tollé général, Abdou Nassur Madi, le ministre comorien de la Production et de l’énergie se veut rassurant en indiquant qu’il est "normal que la phase d’exploration ne soit pas effectuée par une société de renommée internationale".
Sous-traitant privé et parfaitement indépendant, SP Offshore a comme actionnaire principal Scott Pears, également actionnaire chez Safari Petroleum. Trois quarts de Safari Petrileum appartiennent à la société Western Energy qui sera enregistrée aux Comores en tant que directrice des opérations.
Western Energy est en réalité un consortium de plusieurs PDG d’entreprises britanniques, américaines ou encore sud-africaines. Cet enchevêtrement de trois entreprises ne fait pas avancer les choses, car la projection la plus optimiste dit que les premiers forages auront lieu en 2022, en cas de pétrole avéré.