La forêt ne couvre que 25% de la superficie de l’île Maurice. Ce constat a été rendu public lors du 10e Forum des Nations-Unies sur les Forêts qui a eu lieu à Istambul, en Turquie, en avril dernier.
La forêt couvre seulement un quart du territoire mauricien. Partant de ce constat, Maurice fait face actuellement à une pression croissante sur ses ressources foncières, alors que la superficie de l’île est limitée à environ 1 865 km2. Cette problématique a été portée au grand jour et débattue lors du dernier Forum des Nations-Unies sur les Forêts, qui s’est tenu à Istambul, en Turquie, les 8 et 9 avril dernier.
A l’instar des autres Pays les Moins Avancés (PMA), Maurice a été représenté par son ministre de l’Agro-industrie et de la sécurité alimentaire, Satish Faugoo. Durant deux jours, les participants ont discuté autour du thème : comment concilier ‘Forêt et Développement économique’.
Malgré une pression foncière grandissante, Satish Faugoo s’est félicité d’un bilan positif pour l’île sœur, qui « a réussi à assurer une couverture forestière d’environ 25 % de (sa) superficie », rapporte le journal local Le Matinal.
Le ministre mauricien a également expliqué qu’une action de sensibilisation a été menée auprès de la population concernant « le rôle des forêts dans la réduction de l’érosion des sols, le piégeage du carbone, la conservation des ressources génétiques et la biodiversité, ainsi que la promotion de l’écotourisme ».
Parallèlement, le gouvernement mauricien préconise plusieurs mesures, dont entre autres, la Stratégie nationale pour la Biodiversité et le Plan d’action, afin de garantir la gestion durable des forêts, détaille Le Matinal.
A l’issue du Forum d’Istambul, les participants, issus de 77 pays différents, ont évoqué notamment la création d’un Fonds mondial pour les Forêts en privilégiant principalement les pays en développement.
Une série de recommandations a également été annoncée pour promouvoir une économie verte et accentuer la lutte contre la désertification et la sécheresse, une condition sine qua non pour une gestion durable des forêts.
A la fin de la rencontre, « la communauté internationale a largement reconnu les fonctions sociales et environnementales des forêts, qui abritent 80 % de la biodiversité terrestre du monde et constituent l’épine dorsale en terme de moyen de subsistance de 1,6 milliard de personnes », conclut Le Matinal.