Les autorités mauriciennes disposent de plusieurs vaccins pour lutter contre la Covid-19 sur l’île. Sur l’île, dont l’économie dépend en grande partie du tourisme, la campagne de vaccination se poursuit par étape, pour atteindre l’immunité collective au plus vite.
La campagne de vaccination contre la Covid-19 a démarré au mois de janvier dernier sur l’île sœur, avec le vaccin AstraZeneca. Depuis, les autorités sanitaires de Maurice proposent une panoplie de vaccins en provenance des quatre coins du monde pour couvrir la campagne de vaccination auprès de la population, par étape.
Le pays possède ainsi cinq vaccins différents pour lutter contre la pandémie de Covid-19. Outre le vaccin Oxford, AstraZeneca (Covishield), le Janssen produit par Johnson & Johnson, et le Pfizer distribué sur place par l’Union africaine, la population mauricienne peut obtenir une injection du vaccin Russe Spoutnik V, ou encore le vaccin chinois Sinopharm, le BBIBP-CorV.
L’OMS indique par ailleurs que les conditions de stockage peu contraignantes de ce dernier le rendent parfaitement adapté là où les ressources sont limitées.
Selon le dernier bilan du ministère de la Santé (Ministry of health and wellness), ce sont 780 177 personnes qui présentent un schéma vaccinal complet, et 840 381 Mauriciens qui disposent d’une dose de vaccin.
L’ensemble des vaccinés mauriciens seront invités à faire un rappel de vaccination, a fait savoir le High Level Committee sur la Covid-19. Pour cette dose supplémentaire, un mix vaccinal est prévu pour les tous les vaccinés exceptés ceux qui ont reçu deux injections de Sinopharm.
La Dr. Catherine Gaud, conseillère au ministère de la Santé, avait indiqué à Lexpress Maurice que "Ceux qui ont fait le Sinopharm, par exemple, auront une troisième dose de Sinopharm. Pour les autres vaccins, la troisième se fera avec un autre vaccin. Selon les études, il a été prouvé que cela pouvait se faire".
Cette troisième injection sera administrée aux vaccinés "pour booster les anticorps reçus à travers le vaccin pour combattre le Covid-19", d’ici le mois d’octobre.