Maurice a été citée dans l’affaire des Paradise Papers. Face aux accusations contre l’île, les opérateurs du Global Business ont pris sa défense.
La juridiction mauricienne a aussi été la cible des accusations formulées dans les Paradise Papers. Les opérateurs du secteur du Global Business n’ont pas tardé à réagir en prenant la défense de Maurice. Assad Abdullatiff, le président de l’Association of Trust and Management Companies (ATMC), a indiqué que les auteurs de l’article Paradise Papers font "l’amalgame malsain’ entre ‘évasion fiscale et optimisation fiscale".
Il a tenu à préciser qu’il s’agit de deux notions complètement différentes. Une évasion fiscale est une pratique illégale tandis qu’une optimisation fiscale s’inscrit dans un cadre légal. A ce sujet il a par ailleurs précisé : "On dit que Maurice est un paradis fiscal, mais c’est faux. Avoir un taux fiscal attrayant ne veut pas dire. Au contraire, Maurice a toujours respecté et appliqué les normes internationales".
Le président de l’Association a aussi tenu à souligner que "ces propos formulés dans l’article ne sont que des allégations. Il n’y a eu aucune preuve de maldonne. Le débat semble plus d’ordre moral que juridique par rapport à l’optimisation fiscale, c’est-à-dire, l’utilisation des règles de droit qui permettent à un individu ou une entreprise de minimiser ses impôts".
Il a aussi donné son avis sur la question d’"opacité que cultive le secteur du Global Business à Maurice" à laquelle fait allusion les Paradise Papers. A ce sujet, il a soligné qu’"Il faut faire une différence entre secrecy et confidentiality. Le secrecy n’existe pas à Maurice. De plus, Maurice, au travers de ses traités fiscaux et l’adoption de la FATCA et du CRS, a des obligations en matière d’échange de renseignements".
(Source : lexpress.mu)
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