Le président de Région Réunion et sénateur Dider Robert poursuit son déplacement officiel dans l’île soeur. Hier, une antenne de la Région a été inaugurée près de Port-Louis, dans le quartier d’affaires d’Ebene.
La Réunion et l’île Maurice dévoilent leur stratégie commune. C’est dans le quartier d’affaires d’Ebène, entre les tours des banques ou d’entreprises de nouvelles technologies que le Conseil régional a inauguré son antenne économique mardi 7 avril. Un lieu de travail, visant à faciliter les relations économiques entre les îles-soeurs.
"Si nous voulons progresser - et c’est l’objectif que nous nous sommes fixés avec les autorités mauriciennes - il faut qu’il y ait un endroit où les entreprises réunionnaises puissent rencontrer tout simplement les entreprises mauriciennes. Qu’il puisse y avoir une impulsion donnée ici directement sur l’île Maurice pour faire en sorte que cette coopération soit effectivement profitable à nos entreprises respectives", relate Didier Robert, le président de la Région Réunion.
Aux côtés de Didier Robert, Etienne Sinatambou, ministre mauricien des Affaires étrangères se veut lui aussi optimiste. Pour l’État mauricien, les deux îles ont des atouts, et des faiblesses. Mais en travaillant ensemble, elles peuvent se compléter.
"Nous bénéficierons des forces réunionnaises dans les lieux où nous sommes moins forts, et La Réunion pourra aussi compter sur les forces mauriciennes dans des domaines où elle est moins forte".
Se rassembler ou au moins se rapprocher, c’est l’ambition assumée de l’île Maurice et La Réunion. À l’heure actuelle, une trentaine d’entreprises réunionnaises sont déjà implantées à Maurice, et cela représente plus de 1 500 emplois.
Didier Robert favorable à la baisse du prix du billet d’avion Réunion/Maurice
Autre moment fort également de la visite du président de la Région Réunion à Maurice : Didier Robert s’est dit favorable à la baisse du prix du billet d’avion entre les îles soeurs.
Didier Robert envisagerait de diminuer les taxes aéroportuaires. Et sur ce point, même si rien n’est acté, le président de la Région serait prêt à engager la Région.