Le procès de la Française Aurore Gros-Coissy s’ouvrait ce matin à l’Île Maurice avec le témoignage des représentants des forces de l’ordre qui ont procédé aux arrestations.
La jeune Française Aurore Gros-Coissy, accusée de trafic de Subutex, s’ouvrait ce matin à l’Île Maurice.
Pour cette première journée, les représentants des forces de l’ordre ont pris la parole devant la cour, refaisant le récit des événements le jour de l’arrestation, le 19 juin 2011. "Certains faits énoncés en cour, deux versions présentés. Nous allons plaider que la nouvelle version n’est pas recevable", lance l’avocat de Aurore Gros-Coissy, au micro de Jean-Luc Emile, correspondant d’Antenne Réunion sur place.
En effet, le policier en question aurait évoqué "le comportement jugé suspect" de Aurore Gros-Coissy. Un élément qui n’aurait pas apparu lors des premiers témoignages.
Quant à la Française, son avocat la dit : "très forte mentalement." Et cela grâce à son entourage : "Elle se sent soutenue par sa famille et les différentes associations qui font campagne contre le trafic de Subutex."
L’avocat de la Française assure que la jeune femme se rend compte de ce qui est en jeu : "Elle est pleinement consciente que c’est un procès très sérieux et qu’elle encourt une peine de prison assez sévère si elle est jugée coupable."
Parlant au nom de sa cliente, il affirme qu’elle est tout à fait déterminée à prouver qu’elle n’est pas coupable et "qu’elle a été utilisée par quelqu’un qui était très proche d’elle." Et de confirmer que la Française plaide non-coupable.
Quant à la suite du procès, l’avocat de la Française rappelle qu’il n’y a "que des témoins à charge", ce qui signifie que "tout doit être prouvé". Il ajoute que Aurore Gros-Coissy donnera ensuite sa version des faits qui "montrera qu’elle n’avait aucune connaissance de ce transport de stupéfiants."