Comme annoncé par des agences sismologiques, une alerte tsunami a été lancée ce mardi 5 mai dans le Pacifique après un séisme de magnitude 7,4 qui s’est manifesté au large de la Papouasie-Nouvelle-Guinée.
Selon l’Institut américain de géophysique (USGS), le séisme est survenu à 133 kilomètres au sud-ouest de la ville de Kokopo, sur l’île de Nouvelle-Bretagne, à une profondeur de 63 kilomètres. Pour prévenir la population contre d’éventuels dangers, le Centre d’alerte aux tsunamis du Pacifique a alerté contre "des vagues de tsunami dangereuses (...) possibles pour les côtes situées dans un rayon de 300 kilomètres autour de l’épicentre".
L’alerte donnée par les agences sismologiques a d’ailleurs été confirmée par Jonathan Bathgate de l’institut australien de sismologie, Geoscience Australia qui a affirmé qu’"il y a une possibilité de tsunami local dans la zone". Le tremblement de terre n’a causé aucun dégât matériel dans l’immédiat et le géophysicien Barry Hirshorn a indiqué ne pas s’attendre "à un impact particulièrement catastrophique".
Papouasie-Nouvelle-Guinée, située sur la ceinture de feu du Pacifique est sujette aux tremblements de terre. Localisé dans une zone de rencontre entre des plaques tectoniques, le pays est souvent victime d’une fréquente activité sismique et volcanique. Pas plus tard que le 29 mars dernier, un séisme de magnitude 7,5 avait eu lieu dans la même région et il était également suivi d’une alerte au tsunami sans aucun dégât majeur constaté. Ces derniers jours au large de Kokopo deux séismes de magnitude 6,8 et 6,7 ont été relevés.