Des lettres menaçant d’empoisonner le lait en poudre pour bébés ont donné lieu à l’ouverture d’une enquête par la police néozélandaise.
L’ouverture d’une enquête a été annoncée ce mardi matin par la police de la Nouvelle-Zélande. Cette décision a été prise après l’envoi de lettres menaçant d’empoisonner le lait en poudre pour bébés si Wellington n’ôtait pas de la circulation un poison qui sert à contrôler les populations de certains animaux sauvages.
Une menace "écoterroriste"
Pour le premier ministre John Key, il s’agit d’une menace "écoterroriste", tout en estimant qu’il est peu probable que celle-ci serait mise à exécution. La police a affirmé que des lettres anonymes de menaces accompagnées de paquets renfermant du lait en poudre empoisonné ont été adressées en novembre à la coopérative néo-zélandaise Fonterra, le premier exportateur mondial de lait, mais aussi à l’organisation professionnelle des agriculteurs, Federated Farmers of New Zealand.
Une enquête prioritaire en cours
Le ou les auteurs avaient menacé d’empoisonner le lait en poudre à condition que le poison nommé 1080 soit retiré de la circulation avant fin mars. Ce produit sert à contrôler les populations de chats retournés à l’état sauvage ou de possums. Ses détracteurs estiment toutefois qu’ils détruisent l’environnement tout en menaçant la faune et la flore sauvage. "Il y a une possibilité que cette menace soit bidon mais nous devons la prendre au sérieux et une enquête prioritaire est en cours", a indiqué le chef adjoint de la police néozélandaise Mike Clement sur le récit du Figaro ce mardi. Les autorités ont lancé un appel aux parents afin qu’ils examinent avec attention leurs boîtes de lait et aux supermarchés de les placer dans des lieux fermés non directement accessibles au public.