Tous les vendredis, cette femme trisomique néo-zélandaise ne rate pas son rendez-vous hebdomadaire chez "Muscle and Ink" pour des tatouages temporaires, des décalcomanies.
Devenue accro aux tatouages, cette femme trisomique s’est fixée un rendez-vous hebdomadaire chez "Muscle and Ink", un tatoueur de son quartier, tous les vendredis. Toutefois, Rochelle Douglas vient pour des tatouages assez spéciaux car il s’agit de tatouages temporaires, des décalcomanies que le tatoueur a accepté de lui apposer gratuitement. Cette tendre histoire entre la femme trisomique et le tatoueur a fait le buzz sur les réseaux sociaux il y a quelques jours notamment après la publication par une cliente d’une photo de Jason Ward en train d‘effectuer le tatouage.
Il n’y a pas un seul vendredi où Rochelle Douglas ne pousse pas la porte du salon de tatouage "Muscle and Ink". Lors de sa première séance, elle a pris de court Jason par sa demande de se faire tatouer, mais en voyant qu’il s’agissait d’un décalcomanie le tatoueur s’y est pris avec le plus grand soin. Il sort tout son matériel : spray désinfectant, lingettes... et il exauce les vœux de sa cliente avec le plus grand sérieux. En sortant de la boutique, la femme affiche un sourire radieux en confiant que grâce à lui, elle avait "l’impression d’être comme les autres". Depuis, elle en a fait un véritable rituel.
"La première fois, je me suis senti obligé. Maintenant, je veux juste qu’elle continue à sourire. Alors même si j’ai un ’vrai’ client au moment où elle entre dans la boutique, je lui demande la permission de m’interrompre quelques instants pour lui faire ce plaisir", explique l’artiste sur le récit de Démotivateur.
Rochelle Douglas a quant à elle avoué être très touchée et surprise par le geste du patron. "Jason lui donne le sentiment d’être comme tout le monde, il fait le tatouage avec soin, il mime scrupuleusement toutes les étapes comme s’il s’agissait d’un vrai. Et il le fait gratuitement. Il faudrait plus de gens comme lui", souligne-t-elle.
"Elle préfère les motifs tribaux Maori, et apparemment... L’un des types qui travaille dans l’établissement ou elle est prise en charge est Maori, et il a un tatouage sur tout le bras. Alors, elle retourne là-bas tous les vendredis soir, et elle les compare avec les siens !" rapporte le site. Il suffit d’un peu de gentillesse et de patience pour redonner le sourire aux autres !