Les forces de l’ordre ont lancé l’assaut au milieu de la nuit à Sydney après qu’un coup de feu aurait été tiré par le preneur d’otages. Le bilan fait état de 3 morts dont l’homme armé à l’origine de l’attaque.
Aux alentours de deux heures du matin en Australie, les policiers décident de lancer l’assaut après avoir entendu un coup de feu, selon des témoins.
Un message radio envoyé aux policiers aurait affirmé qu’un des otages avait été tué. Selon 7 News, une chaîne de télévision dont la rédaction est située en face du café où se déroulait la prise d’otages, l’homme armé essayait de déplacer les personnes qu’ils retenaient lorsqu’un groupe a réussi à s’enfuir. Il aurait alors utilisé son arme à feu.
Plusieurs otages se sont donc enfuis et la police a investi les lieux. 7 News rapporte que des grenades à percussion ont été lancés dans le café et des projecteurs ont été tournés vers les vitrines pour désorienter l’otage.
Lorsque les forces de l’ordre ont pénétré dans le café, plusieurs coups de feu ont été entendus par les témoins.
La police de New South Wales a publié un communiqué quelques heures après l’opération. Le bilan fait état de trois morts - le preneur d’otages ainsi q’un homme de 34 ans et une femme de 38 ans, ces deux derniers sont décédés à l’hôpital - 4 autres personnes ont été pris en charge par les secours, 3 femmes dont une qui a reçu une balle dans l’épaule et un policier touché au visage par les plombs d’un fusil. Leur état de santé est stabilisé et ils sont hors de danger. Une dernière victime a été transportée à l’hôpital par mesure de sécurité.
L’assaut a été lancé plus de 15 heures après le début de la prise d’otage. Un homme armé - un fusil et un pistolet sur lui d’après les témoins - avait fait irruption ce matin dans un café et avait obligé plusieurs des 21 personnes retenues (des clients et du personnel) à tenir un drapeau noir avec des inscriptions (identifié comme celui du Sahada) contre la vitrine.
En milieu de matinée, l’homme armé avait laissé partir un groupe de 5 otages. Ils avaient expliqué qu’il souhaitait obtenir un drapeau de l’État Islamique et parler au premier ministre du pays, Tony Abbott.
L’homme a été identifié en fin de journée. Il s’agit selon les médias australien de ’Sheikh’ Man Monis. Un Iranien de 50 ans arrivé en Australie en 1996 via le statut de réfugié. Il aurait envoyé des lettres haineuses aux familles des soldats australiens morts en Afghanistan. Il s’était défendu, affirmant qu’il était un activiste pour la paix et s’était même enchaîné au tribunal, mais a été condamné. Il était actuellement en sursis.
L’année dernière, il était impliqué dans le meurtre de son ex-femme qui avait été poignardée et brûlée sur des escaliers.