Et un de plus. A travers son premier Ministre, l’Australie a affirmé qu’elle rejoindra la coalition internationale qui mène la guerre contre l’Etat islamique.
Le premier Ministre australien a déclaré qu’il déploiera des unités de forces spéciales qui prêteront assistance aux troupes irakiennes combattant les jihadistes.
L’Australie est donc le premier pays de la coalition à engager des troupes terrestres. Jusqu’à présent la campagne de la coalition contre l’EI consistait à des frappes aériennes contre des positions jihadistes. Du côté des Occidentaux, on retrouve déjà les Etats-Unis, la France, la Grande-Bretagne. Les pays du Golfe constituent l’autre moitié de la flotte aérienne.
Cela fait maintenant plusieurs semaines que les bombardements ciblent les positions de l’EI. Pourtant, les hommes de Daesh continuent à progresser, comme si les frappes des avions n’avaient aucun impact. En effet, l’EI avance dans ses conquêtes ; il est maintenant dans le nord de la Syrie, aux portes de la ville kurde de Kobané où ses habitants fuient par dizaines de milliers vers la Turquie.
De son côté, le parlement turc vient de voter l’autorisation de l’engagement de ses troupes en Irak et Syrie en vue de prévenir l’entrée de l’EI sur son territoire. Dans une interview au journal Le Point, le directeur du projet Égypte-Syrie-Liban du programme Moyen-Orient de l’International Crisis Group, Peter Harling, affirme que l’Etat islamique a pénétré dans le nord Liban.
Par ailleurs, Boko Haram, dans une vidéo publiée jeudi dernier, prétend avoir instauré au Nigeria un "califat islamique" dans les villes qu’il contrôle.