Une équipe d’experts internationaux dirigée par un chercheur français de l’Inserm a montré qu’il était possible de diagnostiquer à un stade précoce et avec certitude la maladie d’Alzheimer.
"Il n’est plus nécessaire d’attendre l’examen post-mortem pour confirmer la maladie, le diagnostic peut désormais être posé grâce aux biomarqueurs identifiables facilement chez les patients vivants, même à un stade très précoce de la maladie" indique un article publié en ligne lundi dans la revue The Lancet Neurology. Ainsi, l’équipe d’experts a redéfini la maladie d’Alzheimer comme "un syndrome clinico-biologique permettant de poser un diagnostic beaucoup plus précoce".
La maladie peut être désormais diagnostiquée grâce à des signes biologiques et d’imagerie, et plus uniquement sur des symptômes cliniques. Cette avancée va ainsi permettre de proposer des critères d’inclusion de patients pour des essais de nouveaux médicaments pour retarder l’apparition des signes cliniques de la maladie.