L’Union européenne va sanctionner les responsables de la répression menée en Biélorussie après la réélection contestée du président Alexandre Loukachenko. La liste des personnes concernées sera établie.
Vendredi 14 août, l’Union européenne a décidé de sanctionner la répression en Biélorussie après la réélection du dirigeant Alexandre Loukachenko. A la suite d’une vidéoconférence avec ses homologues, la ministre des Affaires étrangères suédoise, Ann Linde, a déclaré : "L’UE va maintenant lancer un processus de sanctions contre les responsables des violences, arrestations et fraudes liées à l’élection" présidentielle dans ce pays.
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Jean Asselborn, le chef de la diplomatie du Luxembourg, a comparé ce qui se passe en Biélorussie à "un terrorisme d’Etat". "C’est clairement inacceptable en Europe au XXIe siècle", a-t-il commenté, selon les propos rapportés par Ouest France. C’est la raison pour laquelle les pays membres de l’Union européenne ont donné le feu vert pour engager la procédure pour de nouvelles sanctions, selon ses dires.
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Une liste de personnes accusées d’avoir organisé et procédé aux répressions sera établie. Elle sera ensuite soumise aux Etats membres de l’UE pour approbation.
De nombreux manifestants se sont rassemblés dans plusieurs villes du Bélarus après l’élection d’Alexandre Loukachenko, accusée d’être frauduleuse. La principale leader d’opposition, Svetlana Tikhanovskaïa, appelle à poursuivre les rassemblements "pacifiques" durant ce week-end.
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