Le chef de la diplomatie iranienne Mohammad Zarif a estimé que cette action représente un bon départ. Mais selon lui, "le temps presse".
Le retrait des Etats-Unis de l’accord sur le nucléaire a suscité de vives réactions partout dans le monde. Lors d’une rencontre mardi à Bruxelles, les Européens veulent permettre à l’Iran de continuer à vendre du pétrole et du gaz. Les représentants de trois pays européens impliqués dans l’accord veulent également s’assurer que l’Iran puisse poursuivre ses transactions bancaires. La réunion s’est déroulée en présence du chef de la diplomatie iranienne Mohammad Zarif. Une dizaine de chapitres ont été évoqués sur lesquels ils veulent agir. Leur but est de faire en sorte que l’Iran bénéficie des avantages économiques octroyés en contrepartie du respect de ses engagements nucléaires.
La réunion a été présidée par la représentante de la diplomatie européenne, Federica Mogherini. Outre la recherche de solutions pratiques pour l’Iran, les Européens, notamment la France, l’Allemagne et la Grande-Bretagne, veulent maintenir les liaisons aériennes et maritimes. Ils veulent également lui "assurer des crédits à l’exportation et faciliter les investissements", a-t-elle ajouté sur le récit de 20 Minutes. De son côté, Mohammad Zarif s’est félicité de ce pas qui représente un bon départ. Il a souligné que le processus ne fait que commencer.
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Les sanctions américaines ne tarderont pas à prendre effet. Elles débuteront en août pour l’automobile et début novembre pour le pétrole ou le gaz. Toutefois, les diplomates essayent d’obtenir des prolongations, rapporte RFI. Mohammad Zarif a précisé que le peuple iranien attendait des retombées économiques avant d’indiquer que "le temps presse". Toutefois, la balle est encore dans le camp de leurs partenaires, et ils doivent attendre si les partenaires sont en mesure de les assurer, a-t-il fait valoir.