Depuis Vendredi, le sud-est de l’Ukraine est devenu le théâtre de violents affrontements entre pro-russes et partisans de l’Ukraine unie. Face à l’escalade de violence, la diplomatie internationale s’active.
En Ukraine, les combats continuent. Ce lundi, le ministre de l’intérieur annonce plusieurs morts dans l’est du pays, près de Slaviansk, bastion des rebelles séparatistes pro-russes. Il n’a cependant pas précisé le nombre et les camps des victimes.
Pour ce ministre, "Il n’y a pas de solution militaire, elle doit être politique".
En coulisses, les diplomaties s’activent pour résoudre rapidement les différends et mettre fin à cette escalade de violence. Pas plus tard qu’hier, Angela Merkel a annoncé que Vladimir Poutine et le président de l’OSCE Didier Burkhalter (président suisse) tiendront une réunion mercredi prochain pour discuter de tables rondes sur l’Ukraine sous l’égide de l’OSCE.
De son côté, lors d’une conférence de presse avec le premier ministre japonais Shinzo Abe en visite à Paris, le président français a martelé que "la seule voie possible" pour mettre fin à cette crise "c’est le dialogue". Lui d’estimer que "rien ne doit pouvoir entraver" le scrutin du 25 Mai pour élire le nouveau président.
Acteur majeur dans cette crise, Moscou dénonce des violations "massives" des droits de l’Homme perpétrées par "les forces ultranationalistes, extrémistes et néonazies", à travers un "Livre blanc", comme le rapporte le journal Le Figaro. Les autorités russes estiment également que la crise ukrainienne menace "la stabilité et la paix en Europe si la communauté internationale ne répond pas de manière adéquate aux violations ’massives’ des droits de l’Homme commises en Ukraine".