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Le nouveau ministre de l’Intérieur italien prône une politique de tolérance zéro envers les migrants clandestins.
Pour sa première prise de parole depuis qu’il est nommé ministre de l’Intérieur, Matteo Salvini s’en est pris aux migrants en Italie. D’après ses dires le samedi 2 juin 2018, ces derniers" ne seront plus les bienvenus". Le leader de la Ligue, parti d’extrême droite, entend bien appliquer plusieurs stratégies restrictives pour ne plus permettre aux réfugiés de gagner le littoral italien. Déjà, le parlementaire s’est déplacé symboliquement en Sicile, qu’il considère comme "la frontière de l’Italie". Il y a notamment effectué un arrêt à Pozzalo, le port du premier débarquement de migrants depuis son investiture a eu lieu, deux jours plus tôt.
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Le ministre de l’Intérieur italien entend par ce geste occuper le terrain afin de faire de la crise migratoire sa priorité. "Pour les migrants clandestins, la belle vie, c’est fini. Préparez-vous à faire vos valises, préparez-vous à les faire de façon polie, sereine, pacifique et tranquille.", a martelé Matteo Salvini lors d’un meeting à Vicenze, dans le nord de l’Italie. Au cours de la campagne électorale, il a promis l’expulsion de 500 000 migrants clandestins du territoire italien.
Dans son programme, Matteo Salvini entend réduire fortement les budgets alloués à l’accueil des migrants, exiger la modification des traités européens pour une répartition plus équitable des demandes d’asile et l’accélération des rapatriements.
Source : Europe 1
