Ce jeudi matin, une voiture piégée a explosé devant le siège de la Banque de Grèce, situé en plein centre d’Athènes. Selon Europe 1, il s’agit d’un attentat contre l’austérité survenu en pleine crise de la dette.
Athènes, la capitale de la
Grèce, a été secoué ce jeudi matin par l’explosion d’une voiture piégée. Une forte déflagration a retenti devant le siège de la Banque de Grèce, situé en plein centre-ville.
Europe 1 parle d’un "attentat contre l’austérité" perpétré juste à côté du bureau de la troïka UE, BCE et FMI, les principaux bailleurs de fonds de ce pays en proie à la crise de la dette. Mais fort heureusement, aucune victime n’est à déplorer.
Le véhicule, transportant des charges explosives, stationnait en face de l’établissement bancaire lorsqu’il a explosé vers 1h55, heure française. D’après la police locale, il s’agissait d’une voiture volée de marque Nissan, à bord de laquelle avait été placé un colis piégé de 75 kilos.
Les médias grecs, dont le site d’informations Zougla et le journal Efymerida ton Syndakton, avaient été mis au courant de ce projet d’attentat juste avant que la bombe n’explose. Ils ont à leur tour prévenu les forces de l’ordre après avoir été alertés par un appel téléphonique.
Cet attentat survient dans un contexte particulier. Pour la première fois depuis le début de la crise, " la Grèce pourra emprunter sur les marchés financiers et non plus seulement à ses voisins européens " à partir de ce jeudi 10 avril, souligne Europe 1.
Des attentats similaires, visant des cibles économiques, institutionnelles ou politiques, sont fréquents en Grèce et sont le plus souvent revendiqués par la mouvance anarchiste.