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Le chef de l’Etat français, Emmanuel Macron, est actuellement en visite au Vatican. Il a rencontré le pape François au Saint-Siège. Leur discussion a tourné autour de plusieurs sujets en commun, notamment la question de la politique migratoire ou encore des liens entre l’Eglise et l’Etat.
Le président de la République Emmanuel Macron a rencontré le pontife argentin ce mardi matin. Une première rencontre entre les deux personnalités, ces dernières ont eu un entretien de trente minutes au Saint-Siège. Jugé d’être le président des riches et le pape des pauvres, ils ont autant de contraste que de point commun.
En tout cas, Emmanuel Macron et le pape François ont eu des discussions tournant autour de la laïcité, de la politique migratoire, Bioéthique ou encore du repli nationaliste, etc.
Le président Macron veut réparer les liens entre l’Eglise catholique et l’Etat, cependant son discours au collège des Bernardins avait totalement choqué à droite comme à gauche.
"Reconnaître les uns n’est pas diminuer les autres, et je considère que la laïcité n’a certainement pas pour fonction de nier le spirituel au nom du temporel, ni de déraciner de nos sociétés la part sacrée qui nourrit tant de nos concitoyens. Je suis, comme chef de l’État, garant de la liberté de croire et de ne pas croire, mais je ne suis ni l’inventeur ni le promoteur d’une religion d’État substituant à la transcendance divine un credo républicain", a-t-il indiqué.
Le pontife argentin et le président Macron ont la même inquiétude sur les grands sujets de bioéthiques.
"Emmanuel Macron et le pape partagent une même inquiétude. Celle de voir l’Europe sous la pression d’un repli nationaliste qui a maintenant gagné l’Autriche et l’Italie", a fait remarquer le vaticaniste Marco Politi.
Si Emmanuel Macron avait franchi la porte du bureau du Pape, le ministre italien de l’Intérieur Matteo Salvini est considéré comme personne indésirable (Persona non grata) concernant sa politique migratoire.
"En matière de politique migratoire, la France n’est pas alignée sur les positions d’accueil du pape, mais le développement de l’Afrique est l’une des clefs du problème. Et là, Paris a un rôle à jouer."
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(Source : Ouest-France)
