Les raisons de ce licenciement restent pour le moment inconnues. Cette annonce intervient après la venue à Genève, début novembre, du superviseur de la mosquée, le secrétaire général de la Ligue islamique mondiale, Mohammed Al-Issa.
Le Saoudien Ahmed Beyari, directeur général de la Fondation culturelle islamique de Genève (FCIG) et gérant de la mosquée a annoncé le licenciement de quatre salariés, tous de nationalité française. "Nous avons licencié quatre employés", a-t-il déclaré en une La Tribune de Genève. Selon lui, il s’agit de deux imams fichés S en France et ayant une autorisation de travail en Suisse. Sont également visés par cette mesure l’employé de la sécurité aussi fiché S en France et un quatrième pour une autre raison. Ahmed Beyari s’est pourtant refusé de fournir plus de précisions concernant ces licenciements.
Cette annonce survient après la venue à Genève, début novembre, du secrétaire général de la Ligue islamique mondiale, Mohammed Al-Issa. Ce dernier assure également la supervision de la mosquée de Genève. Lors de son passage, il a annoncé la constitution d’un nouveau conseil de fondation de la FCIG chargé de mettre en œuvre sa nouvelle stratégie. Celle-ci repose d’ailleurs sur l’intégration et le dialogue. "Je veux lutter contre toutes les idées extrémistes, cesser toute collaboration avec des personnes qui portent ces idées et même les dénoncer. Ce ne sont pas que des paroles", avait-il prévenu, propos relayés par Ouest France.
Des enquêtes menées par des médias suisses avaient déjà révélé en 2015 et 2016 que deux des trois imams de la Grande Mosquée étaient fichés S. Il en est de même pour un des agents de sécurité. Mais la direction de la mosquée ne pouvait pas encore répondre aux questions. L’inauguration de la mosquée de Genève, la plus grande de Suisse, a eu lieu en 1978 par l’ancien roi d’Arabie Saoudite Khaled Ben Abdulaziz.