Dimanche 1er octobre, des bureaux de vote pour le scrutin interdit par Madrid ont été ouverts dès 9h. Des milliers de personnes font la queue dès l’aube pour voter.
Pour le référendum d’autodétermination de la Catalogne prévu ce dimanche, quelques bureaux de vote ont ouvert à 9h ce dimanche devant lesquels les électeurs se sont rassemblés dès l’aube. Certains bureaux de vote, quant à eux, ont été encerclés par des policiers espagnols. Ils ont saisi non seulement les bulletins de vote mais aussi les urnes. Ce fut par ailleurs le cas pour le bureau de vote de Carles Puigdemont à Gérone (son bastion), le président séparatiste catalan qui a tout de même pu aller voter dans un autre.
Pour rappel, le pouvoir central s’oppose formellement à ce référendum d’autodétermination organisé par les indépendantistes catalans. Ces derniers ont réussi à mettre en place le scrutin aussi bien à Barcelone que dans d’autres villes d’Espagne. Pour le scrutin, ils ont transformé différents endroits en centres de vote tels que des des établissements scolaires, couvents, centres de santé, maisons de retraites, musées… Les partisans du ‘oui’ ont précisé être prêts à protéger les bureaux de vote notamment à Barcelone, à Gérone et aussi à Figueras (ville du peintre Dali) et dans la foulée, défendre leur ‘droit de voter’.
Pas moins de 10 000 forces de l’ordre constitués de policiers et gardes civils de la région ont été mobilisés par Madrid. Les autorités appréhendent notamment la manifestation des groupes d’extrême gauche ou d’extrême droite susceptibles d’être à l’origine de troubles.
Au cas où la police fermerait les bureaux de vote, le gouvernement indépendantiste prévoit le recours au ‘recensement universel’. Autrement dit, n’importe quel électeur catalan aura le droit de voter dans n’importe quel centre de vote et pas forcément dans le bureau où il a été préalablement inscrit.
(Source : lemonde.fr)
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