Certes, le Royaume-Uni veut à tout prix sortir de l’Union européenne, mais cela ne se fera pas en payant 40 milliards d’euros. La Première ministre britannique Theresa May a ainsi démenti l’information dévoilée par le Sunday Telegraph.
Aucune facture de Brexit à 40 milliards d’euros
Ce lundi 7 août, le porte-parole de la Première ministre britannique, Theresa May, a démenti l’information donnée par le Sunday Telegraph à propos d’une facture de Brexit de 40 milliards d’euros. "Pour ce qui est de cette somme, je ne la reconnais pas", a fait valoir le représentant, déclarant dans la foulée que les négociations étaient toujours en cours. "La Première ministre, a-t-il ajouté, a dit clairement dans sa lettre activant l’article 50 (du traité européen qui régit le processus de sortie de l’UE) que le Royaume-Uni et l’UE devaient discuter d’un règlement équitable à la fois de nos droits et de nos obligations en tant qu’État membre de l’UE."
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Des négociations en cours
Pour l’heure donc, Londres n’a pas précisé combien elle devait payer pour que le Brexit ait effectivement lieu. Dans cette facture pour une sortie de l’Union européenne, il devrait y avoir les contributions déjà promises au budget de l’Union et à toutes les institutions, ainsi que d’autres obligations financières préalablement prises avant la décision de Brexit. À Bruxelles, des sources évoquent une facture de l’ordre de 60 milliards d’euros. Londres se fait pourtant discrète sur ces chiffres. C’est d’ailleurs la première fois qu’il y a fuite des informations financières de ce genre au Royaume-Uni. Pour rappel, les Britanniques disposent de deux ans pour négocier leur sortie de l’UE.
Source : France TV Info, Le Figaro