Le parquet fédéral belge a annoncé ce jeudi la recherche de plusieurs suspects et sa crainte d’un nouvel attentat après le coup de filet anti-terroriste franco-belge.
L’opération anti-terroriste du mercredi était plutôt bien partie, car ils ont interpellé cinq individus dont quatre en Belgique. Il s’avère que deux d’entre eux sont frères, Akim Saouti, 40 ans et Khalid Saouti, 37 ans et appartiennent au gang de motards des "Kamikaze riders". Ils ont été soupçonnés et emprisonnés pour avoir participé aux activités d’un groupe terroriste. Celui arrêté en France (près de Lille) serait aussi accusé pour planification d’une violente action et a été mis en garde à vue qui pourrait durer jusqu’à 96 heures, suivant la loi française.
Lors de l’interpellation des deux frères et des deux autres dans un box de garage d’Anderlecht, une commune populaire de l’agglomération bruxelloise, la police est tombée sur un arsenal durant la fouille : "trois kalachnikovs, une quinzaine de chargeurs de kalachnikovs, un fusil à pompe, trois armes de poing et munitions, des radios, deux gilets pare-balles". Le parquet belge a également souligné la découverte d’uniformes de police, d’agent de sécurité, de secouriste, mais aussi "quatre détonateurs" et un gyrophare.
Un porte-parole du parquet a été interviewé à la télévision flamande VTM ce jeudi, à la suite de ce coup de filet anti-terroriste du mercredi dans le Nord de la France (Lille) et en Belgique. Selon ses déclarations, ils craignent que les suspects se retrouvent sans issue après les perquisitions effectuées et réagissent comme ce qu’ont fait les kamikazes, en date du 22 mars 2016, lorsque les autorités ont découvert l’une de leurs caches, outre l’arrestation de Salah Abdeslam . Ils avaient mené une double attaque à Bruxelles, faisant 32 morts.
La traque anti-terroriste se poursuit.