Des ministres de Theresa May et des responsables travaillistes voudraient obliger la Première ministre à abandonner un Brexit dur" et faire des compromis sur la sortie de l’UE.
Militer en faveur d’un Brexit doux
A la suite du
fiasco électoral essuyé jeudi par la Première ministre britannique, les tenants d’une
"Brexit doux" espèrent gagner du terrain.
Theresa May prône un
"Brexit dur" par le biais duquel le Royaume-Uni quitterait le marché unique européen tout en fermant ses portes à l’immigration européenne. Le pays sortirait également de la Cour de justice européenne.
Des ministres de premier plan du gouvernement ainsi que des membres du Labour soutiendraient alors un
"Brexit doux". Dans cette perspective, ils auraient engagé des discussions secrètes pour forcer la dirigeante à adhérer à cette solution, rapporte le
Telegraph ce mardi.
"May a perdu son autorité concernant le Brexit et tout le reste. Toutes les options sont à nouveau sur la table", a déclaré Stephen Barber, un expert de la London South Bank University.
Prendre Theresa May en otage
David Davis, le ministre britannique en charge du Brexit a toutefois souligné que le
Brexit entraîne incontestablement le pays en dehors du marché unique. Il a donc rejeté lundi l’idée selon laquelle la contre-performance des conservateurs aux législatives de jeudi pourrait obliger le gouvernement à revoir sa copie. En revanche, Daniel Vernazza, chef économiste du Royaume-Uni de la banque UniCredit, estime que les tenants du Brexit
"dur" au sein des conservateurs sont
"mieux organisés" et prendront Theresa May en otage, rapporte
20 Minutes. Toutefois, l’éditorialiste du Financial Times Wolfgang Munchaü a précisé que le degré de dureté ou de douceur du Brexit dépend de la position des 27 autres membres de l’UE mais pas unilatéralement des électeurs britanniques.
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