A la suite de l’attaque terroriste qui s’est déroulée à Londres samedi soir, la police britannique a pu relever l’identité de deux des trois auteurs, alors que douze personnes ont été libérées.
Lors de l’enquête menée sur l’attentat revendiqué par le groupe jihadiste Etat Islamique à Londres, qui a fait sept morts et 36 blessés, deux des trois terroristes ont été identifiés par les autorités. Alors que la recherche d’éventuels complices continue, douze personnes ont été relâchées sans poursuite.
Samedi soir, une camionnette blanche a foncé dans la foule sur le London Bridge avant de s’arrêter au Borough Market. Les trois assaillants qui étaient à bord du véhicule, munis de couteaux, ont par la suite attaqué plusieurs personnes. Peu avant 22 h 10, les secours ont été contactés. Quelques minutes après ce premier appel d’urgence, les autorités ont abattu les trois suspects.
Deux des assaillants ont été identifiés par la police. Ils résidaient dans une ville multi-ethnique du Grand Est londonien, à Barking. Les autorités n’ont pas déterminé s’ils avaient vraiment des relations avec le groupe Etat islamique (EI), qui a affirmé avoir revendiqué l’attentat depuis un communiqué de son agence de propagande Amaq.
Le premier homme était Rachid R, âgé de 30 ans, d’origine marocaine et libyenne, mais se présentait sous une autre identité Rachid Elkhdar, âgé de 25 ans . Il n’était pas connu des autorités
Ensuite, le second auteur, était un ressortissant britannique né au Pakistan. Il s’agit de Khuram B., âgé de 27 ans, connu des services de police et du MI5. Il aurait intégré, selon Guardian, le groupe islamiste britannique interdit al-Muhajiroun, qui été suspecté d’avoir utilisé la plate-forme de recrutement pour une centaine de candidats au djihad. Il aurait apparu dans un documentaire "Mes voisins les djihadistes" de la chaîne Channel 4 , selon les médias britanniques.
Dimanche, sept femmes et cinq hommes, âgés de 19 à 60 ans ont été interceptés à Barking, mais ils ont été libérés sans que des charges n’aient été retenues contre eux. Toutefois, selon Cressida Dick, la patronne de la police londonienne, ils doivent s’assurer qu’il n’y ait plus d’autres complices. Les enquêteurs se focalisent donc là-dessus.