Jeudi, le Président américain a annoncé sa décision de retirer les États-Unis de l’accord de Paris. L’Europe est prête à prendre le leadership pour maintenir la mobilisation pour la lutte contre le réchauffement climatique.
Comme il l’avait promis durant sa campagne, Donald Trump a déclaré, jeudi, son choix de se retirer de l’accord de Paris sur le climat. Il s’agit d’une décision redoutée mais attendue venant du chef de la Maison blanche. Selon Jean-Claude Juncker, le président de l’exécutif européen juste après cette annonce, c’est "Une décision gravement erronée". Le porte-parole de l’ONU Stéphane Dujarric, de son côté a également émis on avis en jugeant que la décision de rétraction de l’administration américaine constitue une "grande déception". Le gouvernement belge a par ailleurs estimé que c’est une irresponsable décision qui "portait atteinte à la parole donnée".
Le vice-président américain Mike Pence aurait appelé, jeudi soir, la chef de la diplomatie européenne Federica Mogherini, selon des sources diplomatiques, afin d’apporter des explications sur la décision de Washintong en confirmant toutefois le renforcement des relations entre les Etats-Unis et l’Union Européenne.
Bien que cette déclaration ait choqué autant de personnes, le combat contre le réchauffement planétaire est maintenu car nombreuses sont les personnes ainsi que les partenaires qui se disent prêts à montrer la voie, à travailler ensemble pour ce challenge. Et comme l’a assuré Miguel Arias Canete, le commissaire européen à l’Action pour le climat, le monde peut compter sur l’Europe pour le leadership global dans la lutte contre le changement climatique. "L’accord de Paris va durer" a-t-il promis. Mme Mogherini, la chef de la diplomatie européenne l’a aussi confirmé en réponse au vice-président américain Mike Pence que "l’Europe continuera à rester au premier rang de la mise en œuvre de l’accord de Paris".
Antonio Tajani, le président du Parlement européen a même déclaré qu’avec ou sans l’administration américaine, tout se passer comme il se doit. De toute façon, nombreux sont ceux qui sont du bon côté de l’histoire, que la décision américaine ne devrait pas être un blocage. L’industrie chimique européenne, tout comme de grande société américaine continuent aussi à soutenir l’accord de Paris. European Chemical Industry Council, l’a affirmé, les dirigeants de la chimie européenne sont reconnaissants des efforts diplomatiques pour parvenir à un accord ambitieux et globalement contraignant qu’ils ont publiquement soutenu un solide accord global sur le changement climatique.
En réaction à la déclaration du chef d’Etat américain, le Premier ministre belge, Charles Michel à juste affirmé dans un communiqué qu’il est serait nécessaire de déployer plus d’efforts pour faire en sorte que les grandes puissances réaffirment leurs engagements. Susann Scherbarth, activiste pour le climat et l’énergie des Amis de la Terre Europe (Friends of the Earth Europe) est aussi du même avis. Elle pense que la rétraction des Etat-Unis de la communauté internationale et de la réalité du changement climatique doit être un détonateur pour accroître les actions sur le climat en Europe afin de mettre fin à la dépendance à l’énergie fossile d’ici 2030. Wendel Trio, a aussi contacté l’UE pour expliquer qu’il faudrait dorénavant augmenter son jeu, à déclencher des actions supplémentaires pour le climat, et faciliter l’accélération des promesses de l’accord de Paris sur le climat.