Le mardi 22 mai, une femme française de 23 ans a été interpellée en Turquie pour relation avec une entreprise terroriste. Elle a été transférée en France.
D’après un récent bilan, 1212 personnes sont aujourd’hui dans les champs de vision de la justice française pour association de malfaiteurs dans des filières irako-syriennes. Jusqu’à ce jour, 362 ont été mises en examen, 78 sont en attente de jugement. Le reste fait l’objet de mandat d’arrêt ou de mandat de recherche.
Selon les informations indiquées par une source proche de l’enquête, Sonia Belayati, une française originaire de Saint-Etienne (Loire) serait déjà partie faire le djihad en zone irako-syrienne à deux reprises. Elle avait commencé son déplacement en Syrie en 2015 pour faire partie du groupe Etat islamique (EI). En ces moments-là, un responsable turc, en anonyme, avait raconté à l’AFP qu’elle exerçait pour l’organisation terroriste Daesh durant trois mois. Elle avait épousé un combattant étranger haut placé du groupe mais s’en est séparée. La jeune femme a été par la suite emprisonnée par l’EI.
Après sa libération, la française était partie en Turquie où elle avait été interpellée en juin 2015. Quelques jours plus tard, les autorités turques l’ont renvoyée en France pour une mise en examen. A l’issue de son audition, il lui a été interdit de quitter le territoire français. Elle a été placée sous contrôle judiciaire, mais la jeune femme a de nouveau rejoint la zone irako-syrienne. Un mandat d’arrêt contre elle avait été délivré par les autorités françaises. Elle a été arrêtée une nouvelle fois en Turquie puis remise aux autorités françaises le 22 mai. Elle a été remise en examen à Paris puis placée en détention préventive à cause de son ralliement à groupe islamique.
A lire aussi >> Cinq membres d’une famille française partie faire le djihad condamnés à dix et quinze ans de prison