Plusieurs pays européens auraient été concernés par des cyberattaques visant des établissements hospitaliers, entreprises et organisations...
Dans un communiqué, le service public de santé britannique (NHS) a révélé qu’"Un certain nombre d’organisations ont rapporté avoir été affectées par des attaques informatiques". La cyberattaque contre le service public de santé (NHS) a bloqué les ordinateurs de nombreux hôpitaux du pays. Wanna Decryptor, le virus concerné crypte les données contenues sur un ordinateur, afin d’exiger de son propriétaire une rançon en échange d’une clé de décodage.
L’enquête est déjà en cours en Angleterre. Mais "À ce stade, nous n’avons pas d’élément permettant de penser qu’il y a eu accès à des données de patients", indique le NHS. Pour assurer la sécurité et le bien-être des patients, "le plan d’incident majeur" a été mis en place dans les services touchés.
Les messages de piratage ont été publiés sur les réseaux sociaux. Ils demandent la somme de 300 dollars en bitcoins avec la mention : "Oups, vos dossiers ont été cryptés", rapporte RTL. Si au bout de trois jours, il n’y a pas de paiement, le prix double. Et si après 7 jours, il n’y a aucun versement, les fichiers piratés seront effacés. Ce virus se répandrait sans même besoin d’ouvrir un email ou une page web.
Les analystes de Forcepoint Security Labs expliquent qu’il s’agit d’une "d’une campagne majeure d’email malveillants". La Première ministre britannique Theresa May évoque "une attaque internationale" touchant "plusieurs pays et organisations". Plusieurs pays européens seraient également touchés par ces cyberattaques, notamment l’Espagne, la Belgique, la France, l’Allemagne, l’Italie...
Alors que le virus aurait également atteint de nombreux pays Outre-Atlantique, les autorités américaines appellent " à ne pas payer la rançon car cela ne garantit pas que l’accès aux données sera restauré".