ABENHAIM/SIPA
Des perquisitions ont été effectuées ce mercredi dans la région de Bruxelles dans le cadre d’une instruction en cours liée à "la problématique de combattants éventuellement de retour de Syrie".
Sept personnes ont été interpellées à l’issue d’une opération antiterroriste menée dans la région de Bruxelles. Selon le communiqué du parquet fédéral belge, la police judiciaire a conduit huit perquisitions dans la région de la capitale de la Belgique ce mercredi. Ces démarches menées à Laeken, Anderlecht, Molenbeek et Schaerbeek, n’ont aucun rapport avec les attentats djihadistes de Paris en novembre 2015 ou de Bruxelles en mars 2016, revendiqués par l’organisation Etat islamique.
Selon toujours le parquet fédéral belge, ces perquisitions s’inscrivent dans une instruction en cours liée à "la problématique de combattants éventuellement de retour de Syrie". "Au total, sept personnes ont été emmenées pour audition", est-il indiqué dans le communiqué relayé par Libération. Leur éventuel maintien en détention sera décidé par le juge d’instruction, mais selon les premières informations autour du dossier, les policiers n’ont trouvé ni armes ni explosifs.
Depuis les massacres à Paris et à Bruxelles, la Belgique a renforcé ses mesures de sécurité. Le pays de l’Union européenne qui fournit le plus de djihadistes en Irak et en Syrie a également multiplié les opérations antiterroristes et les descentes de police au fur et à mesure que les enquêtes avançaient. Il est à noter que le pays dispose de 465 combattants en Syrie, un nombre élevé par rapport à sa population.
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