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Alors que Donald Trump s’est fait avocat du Brexit, le chef de l’Etat François Hollande lui répond sèchement.
Fidèle à lui-même avec ses propos désobligeants, Donald Trump a critiqué ouvertement l’Union européenne. Dans une interview aux quotidiens britanniques "Times" et allemand "Bild", le milliardaire a attaqué l’UE, qu’il considère comme une concurrente des États-Unis. Le président américain élu a indiqué que le maintien de l’UE unie ne sera pas aussi facile que beaucoup de gens le pensent. "L’UE a été construite, partiellement, pour battre les États-Unis commercialement, OK ? Donc, je ne me soucie pas vraiment si elle va se séparer ou rester unie, pour moi, ça n’a pas d’importance", a-t-il lâché. Selon lui, l’OTAN est également "obsolète", car elle ne s’est pas occupée du terrorisme.
Ces paroles de Donald Trump n’ont pas été reçues favorablement par le président de la République François Hollande. En marge de la remise de la Légion d’honneur à l’ambassadrice américaine à Paris, Jane Hartley, le locataire de l’Élysée a répondu au milliardaire. "Je vous l’affirme ici : l’Europe sera toujours prête à poursuivre la coopération transatlantique, mais elle se déterminera en fonction de ses intérêts et de ses valeurs", a répondu le chef de l’État sur un ton sec. Il a ajouté sur le récit du Huffington Post que l’Europe "n’a pas besoin de conseils extérieurs pour lui dire ce qu’elle a à faire". En ce qui concerne les critiques du milliardaire à propos de l’OTAN, le locataire de l’Élysée a indiqué que l’Alliance atlantique sera uniquement obsolète lorsque les menaces le deviendront également.
François Hollande n’est pas le seul à répondre à Donald Trump. La chancelière allemande a également rétorqué aux propos du milliardaire, qui siégera à la Maison-Blanche à partir de vendredi. Angela Merkel a estimé que les Européens ont leur destin dans leurs propres mains. Elle a ajouté qu’elle s’engagera encore plus pour faire travailler les 27 États membres ensemble vers l’avenir (...) "face aux défis du 21e siècle".
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