Bill Gates, l’ancien patron de Microsoft, a signé via sa fondation un protocole d’accord avec l’Agence française pour le développement (AFD). Il a profité de l’occasion pour égratigner le candidat républicain à la présidentielle américaine Donald Trump.
Bill Gates, l’ancien patron de Microsoft, a passé la première moitié de sa vie à gagner beaucoup d’argent et la seconde à en redistribuer, rappelle Europe 1. Il vient de signer un protocole avec l’Agence française pour le développement (AFD) pour financer des actions auxquelles il croit. De passage à Paris, le milliardaire a expliqué pourquoi il a décidé de s’engager pour l’AFD et en a profité pour glisser quelques mots sur les migrants, sans oublier l’actuelle campagne pour la présidentielle américaine.
Touché par la crise des migrants et l’actualité française sur le démantèlement de la "jungle" de Calais où plus de 2 300 personnes ont été évacuées, Bill Gates estime qu’avec des politiques adéquates concernant l’accès à l’éducation notamment, "les migrants peuvent être intégrés en Europe". "Nombre d’entre eux ont des talents, des compétences : si on leur offre de bonnes opportunités, ces migrants peuvent contribuer à la société", affirme-t-il.
À ce titre, Bill Gates s’inquiète du programme électoral du candidat républicain à la présidentielle américaine Donald Trump qui veut renforcer les barrières entre le Mexique et son pays. "Je ne pense pas qu’un pays puisse s’isoler totalement. Son idée de fermer les États-Unis m’inquiète", a-t-il fait valoir.
Alors qu’il s’est déjà engagé de nombreuses fois sur le terrain de la santé un peu partout dans le monde, Bill Gates a décidé de soutenir l’AFD. Les domaines d’intervention du partenariat entre la Fondation Bill et Melinda Gates et l’agence française sont la santé, l’hygiène et l’agriculture. Nos savoir-faire sont très complémentaires", s’enthousiasme-t-il.
Bill Gates espère qu’en améliorant la vie des gens, "le terrorisme sera bien plus faible qu’aujourd’hui". Le fondateur de Microsoft estime que contre le terrorisme, l’éducation reste "une arme de destruction massive". "Il faut également améliorer la condition humaine, car c’est là où ça commence", ajoute-t-il.
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