La dette grecque n’est pas encore totalement résolue et le FMI n’a pas toujours de programme acceptable pour y remédier, d’après la directrice générale Christine Lagarde.
Un programme instable pour la dette grecque
Dans une lettre au Premier ministre grec Alexis Tsipras, Christine Lagarde est notamment revenue sur la grosse dette qui pèse sur la Grèce. D’après la directrice générale du FMI, il y a encore du chemin à faire avant de trouver un plan de financement valide et pérenne pour la Grèce. "Ma vision des négociations en cours, c’est que nous sommes encore à une bonne distance d’un programme cohérent que je puisse présenter à notre conseil d’administration", a-t-elle estimé. Cette lettre a été envoyée en réponse à une demande d’explication d’Athènes suite à la publication d’un document par Wikileaks. Le texte faisait référence aux négociations qui ont actuellement lieu entre la Grèce et ses créanciers.
Le FMI conduit ses négociations de bonne foi
Christine Lagarde rappelle notamment avoir indiqué à plusieurs reprises le fait que le FMI ne pouvait soutenir "qu’un programme qui soit crédible et basé sur des hypothèses réalistes". À l’opposé de cela, l’instance obligerait la Grèce à prendre encore plus de mesures d’ajustements. "Bien sûr, toute spéculation sur le fait que les équipes du FMI envisageraient d’utiliser un événement de crédit comme tactique de négociation est simplement absurde", a également fait valoir Christine Lagarde. La directrice générale du FMI a cru bon de préciser que le Fonds ne communique pas par l’intermédiaire de fuites. D’après elle, "le FMI conduit ses négociations de bonne foi, pas par des menaces".
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