Anders Behring Breivik, le tueur extrémiste de droite, auteur de plusieurs meurtres en Norvège en 2011 a été entendu par la justice de son pays. Ce 16 mars, il était à sa seconde journée de procès qu’il a engagé contre l’État en rapport avec ses conditions de détention.
Dans le gymnase de la prison de Skien, un centre de détention dans le Sud de la Norvège, Anders Behring Breivik et les représentants de la justice de son pays entament le second jour de procès qui oppose le condamné et l’État. Il réclame une justice concernant les conditions de son incarcération. Le tueur juge que l’État veut le "tuer". De plus, il estime que les conditions de son emprisonnement équivaut à de la "torture", rapporte le Figaro.
Mais le nazi norvégien a profité de ce procès pour faire de la propagande pour le nazisme. Durant sa prise de parole, il a juré de "combattre" pour le nazisme "jusqu’à (sa) mort". De plus, il a fait un discours raciste en affirmant qu’il luttera pour défendre la cause du national-socialisme même si sa quête menait à sa perte. Il a nettement affirmé son combat contre le multiculturalisme.
Pour rappel, Anders Behring Breivik a fait exploser une bombe devant siège du gouvernement à Oslo le 22 juillet 2011 causant la mort de huit personnes. Ensuite, il s’était rendu sur le camp d’été de la Jeunesse travailliste de la Norvège basé sur l’île d’Utøya. Lors de ce massacre, il avait fait soixante-neuf victimes. Il a fait preuve d’une barbarie inqualifiable sur cette île en les achevant d’une balle dans la tête après les avoir traqués comme des bêtes.
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