Les agressions massives de femmes lors du nouvel an à Cologne a conduit la chancelière allemange, Angela Merkel, à durcir les règles d’expulsion des réfugiés condamnés par la justice.
Vers une modification de la loi sur l’expulsion des demandeurs d’asile L’Allemagne est encore sous le choc après les agressions de plusieurs femmes dans les rues de Cologne lors du nouvel an. Alors que la police fait état de 379 plaintes après les violences, dont 40% à caractère sexuel, la chancelière allemande a annoncé un net durcissement des règles d’expulsion des réfugiés condamnés par la justice après ces violences. « Il est important que là où la loi n’est pas suffisante, elle soit modifiée », a-t-elle plaidé. En effet, actuellement, la loi en Allemagne ne permet l’expulsion d’un demandeur d’asile qu’après une condamnation à au moins trois ans de prison. Et elle ne peut être appliquée lorsque la vie ou la santé du demandeur sont menacées dans son pays d’origine.
Les suspects des agressions à Cologne sont....
L’enquête sur ces agressions avancent, rapporte 20minutes. Les suspects seraient, selon la police de Cologne, « en grande partie » des réfugiés ou des immigrants illégaux originaires de pays d’ « Afrique du Nord ».
Les autorités allemandes déterminées à durcir la loi
En réaction, Angela Merkel a souligné, samedi que « si les réfugiés ont commis un délit », cela doit « avoir des conséquences, (...) cela veut dire que le droit (de séjour) doit s’arrêter » et ce « s’il y a une peine de réclusion, même avec sursis ».
Thomas de Maizière, ministre allemand de l’intérieur a annoncé que la loi va être promulguée "rapidement". "Il faut tout faire pour que les événements de Cologne ne puissent pas se reproduire et cela implique de la prévention, davantage de vidéo-surveillance sur les places publiques, de la présence policière dans la rue, une justice rapide et de lourdes peines", a-t-il martelé.