L’Allemagne est secouée par les multiples agressions sexuelles pendant la nuit du Nouvel An à Cologne. La chancelière Angela Merkel réagit après la vive opposition que rencontre sa politique d’accueil des migrants.
Angela Merkel est sous pression, notent les observateurs. En effet, elle fait face à de vives critiques à cause de la politique d’ouverture aux migrants que son gouvernement a mis en œuvre. L’affaire des agressions sexuelles près de la gare de Cologne continue de défrayer la chronique, car elle met au grand jour et explique les craintes que suscitent dans une partie de l’opinion l’afflux de migrants venus de Syrie, d’Irak ou d’Afghanistan et les doutes sur la capacité de l’Allemagne à les intégrer.
Plus d’une centaine de plaintes ont été enregistrées par la police allemande. Une habitante de Cologne parle d’"un nombre infini de femmes en larmes". Les détails des agressions sont bouleversants, et la police parle d’agresseurs d’origine arabe et nord-africaine. Des actes similaires, mais de bien moindre ampleur ont aussi été signalés à Hambourg et Stuttgart le soir du Nouvel An. Dans ce contexte, la classe politique allemande presse Angela Merkel à fixer une limite au nombre de migrants qui s’accroît, puisqu’ils continuent, malgré le froid, à arriver au rythme de plusieurs milliers par jour ! La chancelière a réaffirmé qu’"il faut une réponse forte de l’état de droit" en Allemagne.